3 astuces imparables contre les P.V de radars automatiques


Voici quelques ruses de Sioux permettant de scalper Bison futé et son armée de radars automatiques.

Obtenir la photo du flash automatique est votre droit, vous la fournir pour la Justice est un devoir : profitez en !

Le débat entre vous et l’officier du Ministère Public doit être loyal, c’est lui qui demandera une condamnation, en s’appuyant sur des preuves (normalement). C’est pourquoi les pièces de la procédure doivent être connues par les parties et débattues contradictoirement au Tribunal de Proximité ou de Police. Devant la juridiction n’hésitez pas à demandez à l’huissier d’audience votre dossier, la photo prise par le radar s’y trouve. Cette photo est très souvent le meilleur moyen de vous défendre...

Regardez à l’intérieur du véhicule …

L’étude attentive du cliché vous permettra de vérifier si c’est bien vous qui conduisiez, si cette contravention doit vous être imputée ou pas.

Pour les automobilistes : Attention ! 80 % des flashs automatiques sont pris de dos : par conséquent il est impossible d’identifier le conducteur, les 20 % restant ciblent majoritairement la plaque d’immatriculation, votre visage n’apparaîtra donc pas. Dans ce cas faites le remarquer et n’oubliez jamais que rien ne vous fait obligation de dénoncer votre prochain.

Pour les motards c’est encore plus simple : seules les photos prises par l’arrière permettront de remonter jusqu’à vous à cause de la plaque d’immatriculation. Pour autant il sera impossible de déterminer l’identité précise du conducteur de la moto. C’est le moment de vous souvenir que vous prêtez volontiers votre moto à vos amis. Mais surtout que vous avez plusieurs casques et blousons dans l’hypothèse où vous seriez convoqué au Commissariat de police ou au Tribunal.

… Vous avez regardé le véhicule avec attention… maintenant étudiez l’extérieur !

Vérifiez qu’il n’y a pas d’autres voitures ou motos dans le champs de la photographie. Si c’était le cas, impossible de déterminer avec certitude quel véhicule a été flashé : c’est peut être le votre ou cet autre véhicule dont on devine le pare-choc. C’est la jurisprudence du Tribunal de Proximité de Paris qui avait relaxé un de mes clients dont la photo laissait apparaître un autre véhicule sur la voie opposée à la sienne. Le Ministère Public ne pouvait pas déterminer que le véhicule de mon client était à l’origine du déclenchement du radar automatique. Le doute bénéficie toujours au prévenu. Relaxe (pas de contravention, pas de retrait de points).

INTERVENTIONS

Maître Iosca intervient dans les plus grands médias français

Avocat permis : Auto plus
Avocat permis : Le Figaro
Avocat permis : Le Monde
Avocat permis : Le Parisien
Avocat permis : Sport Auto
Avocat permis : Capital